Lacto-fermenter les légumes est ma méthode de conservation préférée ! C’est à la fois la plus facile, la plus nutritive et écologique. Pas besoin de chauffer ou refroidir les légumes, il faut simplement de l’eau et du sel. Les légumes lacto-fermentés, en plus d’être des probiotiques, sont beaucoup plus riches en vitamine et micro-nutriments que les légumes crus initiaux. C’est une méthode ancestrale et vous en avez sans doute déjà consommé… via la choucroute par exemple? Et cerise sur le gâteau, avec Pat, on adore le goût 😋 Alors comment atteindre ce Saint Graal ? Je vous partage ma manière de faire ci-dessous ! (Nb: le mot “lacto” n’a ici rien à voir avec le lait!)
1) Préparer la saumure
Préparez une saumure qui contient entre 1 et 3% de sel (dans mon cas je fais 3%, ainsi ça marche à coup sûr 🤗) :
- 1 L d’eau : de préférence de l’eau de source (sans chlore!)… à vrai dire, pour moi, ça marche très bien avec l’eau du robinet!
- 30 gr de gros sel (non raffiné) : ce qui équivaut à 2 grosses cuillères à soupe
2) Râper / couper les légumes
Choisissez le ou les légumes de votre choix. Tout les légumes qui peuvent se manger crus peuvent se manger lacto-fermentés: choux, carottes, betteraves, tomates, haricots, céleri, courgettes, ail, oignons… Pas de patates! L’idéal est de les râper, mais mixés ou coupés en petits morceaux ça marche aussi. Quand on en fait de grosses quantités, ça peut valoir le coup d’avoir une grosse râpe comme celle-ci par exemple, mais c’est un investissement…
Mettez-les dans un bocal (pas besoin de le stériliser, simplement de le laver), pressez bien pour pouvoir en mettre le plus possible.
On peut aussi les mettre dans un gros pot de type “pot à choucroute” avec joint d’eau.
3) Ajouter épices et aromates
Faites-vous plaisir, soyez créatif, tentez différentes combinaisons! Notez-le sur le bocal, à l’aide d’un marqueur par exemple, ainsi vous pourrez comparer plus tard. Notez aussi la date.
4) Stocker à température ambiante
Fermez le bocal hermétiquement et stocker-le à température ambiante, dans un coin de votre cuisine ou du salon par exemple. Il ne faut pas que la température soit trop basse pour que la vie bactérienne puisse se développer.
Malgré que ça soit bien fermé, durant la première semaine, si tout se passe bien, ça va mousser et du liquide va sortir. Pensez à mettre les bocaux sur un plateau pour pouvoir facilement éponger.
Et voilà, vous pourrez commencer à les déguster au bout d’un mois environ! Vous pourrez d’ailleurs les conserver ensuite dans un endroit plus au frais si ça vous arrange et cela pour une durée d’un an. Une fois le bocal ouvert, à consommer dans les 15 jours.
Impossible de vous intoxiquer, si jamais c’était raté, l’odeur serait si forte et nauséabonde que vous le sauriez tout de suite et serez incapable de l’avaler.
Pour les plus curieux…
La bible sur le sujet : le site Internet de Marie-Claire Frédéric “Ni cru, ni cuit”
Regardez cette vidéo pour mieux comprendre ce qu’il se passe dans le bocal :